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  • dimanche, octobre 31, 2010

    #01 : MÜNCHEN

    Et voilà, ça y est...
    Tout comme chaque année, mon grand concours habituel démarre enfin, avec comme d'habitude une vingtaine d'articles à venir très bientôt concernant mon énorme randonnée de cet été (quatre pays & 600kms, dont 400 à pied) !
    Adoncques, je commence, avec déjà d'emblée l'un de mes modes de transport favoris, le navion :
    Lequel m'a permis de me rendre très rapidement à München, une ville que j'aime beaucoup depuis fort longtemps, tout ceci pour la somme quasiment ridicule de 140€ AR...
    Bref, c'était le pied (j'adore les navions, c'est bien connu...), un tout petit peu moins drôle en arrivant à München dans cet endroit bien mignon sous une température d'environ 40°C, Klinikum Schwabing, soit l'hôpital officiel, en l'occurrence - suite à une bonne crise d'épilepsie quelques heures après mon atterrissage, comme hélas presque tous les ans le premier ou second jour de vacances :
    Bon, certes, pourquoi toujours râler, vu que quelque part, c'était presque aussi joli et agréable que le fameux Hôpital Lariboisière, que je me suis tapé trois semaines au mois de juin de l'année dernière ? N'empêche qu'à Paris, on a beau avoir la réputation de la ville de l'amour, les statues de gamins ne font pas n'importe quoi dans les parcs !
    Quoi qu'il en soit, contrairement à Lariboisière, l'Allemagne (tout comme l'Autriche) reste fidèle à sa grande tradition, même dans les minuscules villages, d'offrir toujours les deux types d'églises, d'une part la protestante :
    Avec cette tapisserie que j'ai trouvé très jolie :
    Et d'autre part la catholique, bien plus vaste (et oui, nous sommes en Bavière !) :
    Ceci dit, les orgues d'une dizaine de jeux se ressemblaient énormément dans les deux chapelles, autrement dit parfaitement entretenus et accordés, ce qui n'est absolument pas la coutume dans notre pays, complètement barbare et ridicule à ce niveau, hélas...
    Encore plus étonnant, dans le jardin, cette stupéfiante camionnette de toutes les couleurs, apparemment consacrée aux religions indiennes :
    Bref, on se s'ennuie jamais vraiment dans un hôpital... du moment que ça ne dépasse pas les deux ou trois jours, pour tout dire ! Après quoi, ceci commence franchement à faire flipper pour de bon, d'une part parce que les toubibs ont carrément fini de tout faire, d'autre part à force de supporter l'ambiance du soir, quasiment digne d'un probable futur cercueil :
    Autrement dit, au bout d'une semaine, je commençais tellement à attendre en vain un examen de tomographie, que je me suis barré de l'hôpital le dimanche 25 juin vers midi sans prévenir personne, bien évidemment jusqu'à la fameuse gare de München, distante de Salzburg d'à peine 150 kms pour une vingtaine d'Euros :
    Et histoire de jouir tranquillement de la nature (avant de vraiment marcher pour de bon), je me suis reposé une bonne soirée à Prien am Chiemsee, un très joli lac pile-poil entre les deux belles villes :
    Le paradis, n'est-ce pas ?
    D'autant plus que l'eau n'est pas salée, trop cool !
    Alors attention, le concours démarre avec sa première question (ne vous dépêchez pas, il y en aura vingt !) : à quoi le suivant drapeau peut-il bien faire allusion ?
    1) Le CAF (Club Alpin Français) ?
    2) Le OEAV (Österreichischer Alpenverein) ?
    3) Le Club des "Rouges" ?
    4) Tout à fait autre chose ?
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
    Et à très bientôt vis-à-vis de Salzburg !
    P.S : La totalité des vingt articles va bientôt pouvoir se lire par contre , tant que Blogger n'aura pas rectifié son très fameux bug vous limitant à quatre ou cinq, snif...

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    samedi, octobre 30, 2010

    #02 : SALZBURG

    Obligatoire, surtout pour moi...
    Parce qu'il est inadmissible qu'un musicien atteigne la cinquantaine en ayant déjà vu les villes de Robert Schumann, Johannes Brahms, Gustav Mahler, Richard Strauss, etc... et en ignorant toujours celle où Wolfgang Amadeus Mozart est né et a passé plus de la moitié de sa vie, autrement dit jusqu'à 19 ans !
    Adoncques, obligation incontournable de rester au moins deux ou trois jours dans cette petite ville de 150000 habitants, la "cité du sel", magnifique à voir dès le premier coup d'œil :
    Mais encore plus hallucinante une fois pénétrée pour de bon, avec environ une église, un palais ou un musée tous les cinquante mètres, au bas mot !
    Sans même parler de l'une des grandes places du bas de la ville, elle aussi dédiée à un très célèbre musicien, Herbert Von Karajan, qu'en réalité je croyais allemand tellement il a longtemps dirigé le Philharmonique de Berlin, mais qui en réalité est bel et bien né à Salzburg, lui aussi:
    Rien à dire, j'adore l'Autriche, et j'y mets pratiquement les pieds tous les ans... Pas tellement pour leur nourriture, mais très attiré par leurs montagnes (85% du pays), leur grande hospitalité, leur sens incroyable de la musique, et leur style architectural très souvent beaucoup plus baroque ou rococo qu'en Allemagne (sauf en Bavière, bien sûr)... Meilleure preuve avec cette Collegian Kirche, non seulement magnifique, mais dotée en prime de deux orgues sublimes - qui contrairement à notre ville stupide, ne sont pas accordés une fois par an, mais pratiquement une fois avant chaque concert !
    Hormis la fameuse et très charmante maison de Mozart, l'endroit le plus célèbre et le plus fréquenté de Salzburg reste bien sûr, tout comme Montmartre par chez nous, Festung Hohensalzburg situé à 140m de hauteur, que l'on aperçoit de très loin :
    La partie bien sûr la plus ancienne de la ville (1077), mais aussi la plus grande forteresse d'Europe, ce qui rend cet endroit plutôt impressionnant :
    En quelque sorte, une petite préface à mes randonnées à venir, juste pour prouver que rien que monter 140m à pied rend tout de suite le monde dix fois plus merveilleux :
    Rien d'urgent, donc, pour rejoindre les catacombes, même si celles-ci peuvent s'avérer très belles :
    J'aimerais autant habiter encore quelque temps un minuscule château, comme par exemple ce très connu Schloß Mirabell, qui sert désormais de mairie (sauf que vu mon salaire, il me faudrait encore vivre environ 50000 ans pour m'offrir un endroit pareil) :
    Peu importe... De toute façon, il va bien falloir finir un jour par quitter l'endroit pour attaquer la vraie montagne, comme je le fais chaque année, n'est-ce pas ?
    Certes, je me suis abstenu cette fois-ci de poser une question digne de cette célèbre ville, vu que je vais spécialement en reparler d'ici un prochain article entièrement consacré à la musique classique (domaine via lequel, les autrichiens - avec les allemands - restent quasiment les meilleurs du monde, particulièrement comparés à nous autres taches de Français) :
    Adoncques, la seconde question plutôt simple se bornera pour une fois à celle-ci : que pouvait-il paraître si étrange sur l'autoroute conduisant de ce pays à la Slovénie ?
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
    P.S : La totalité des vingt articles va bientôt pouvoir se lire par contre , tant que Blogger n'aura pas rectifié son très fameux bug vous limitant à quatre ou cinq, snif...

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    vendredi, octobre 29, 2010

    #03 : BAD ISCHL

    Allez, en montagne !
    Certes, München et Salzburg sont deux très belles villes qui m'ont beaucoup plu, mais il était tout de même temps que j'attaque mon habituel grand but de l'été, à savoir une bonne découverte d'une partie de l'Europe au travers des montagnes, que j'adore tout autant que la musique... Sauf que ma toute première randonnée ne fut pas spécialement facile !
    1) Déjà parce que c'était la première, avec un dénivelé de presque 800m 2) Vu qu'à cause de l'existence très ancienne d'un train (inauguré en 1893 !) pour se rendre au sommet, le chemin s'est révélé plutôt assez mal entretenu (phénomène très rare en Autriche, normalement) 3) Quant à la météo, elle s'est montrée en prime relativement catastrophique...
    Ce que vous ne verrez heureusement pas sur ces deux photos prises le lendemain matin depuis le sommet de Schafberg (1782m), avec une belle vue Sud sur tous les massifs que j'allais découvrir durant les jours suivants :
    Génial d'un certain côté, car l'on se croit quasiment en navion, avec la vue au-dessus des nuages, déjà assez peu fréquente, mais en prime avec un merveilleux panorama sur Wolfgangsee :
    Mais pas du tout génial d'un autre côté, notamment du fait que cette jolie lumière a en gros duré de 8h à 10h, après quoi, le temps s'est avéré d'un seul coup tellement lamentable que malgré mon envie contraire de tout faire à pied, il a finalement bien fallu que moi aussi, j'emprunte en partie le vieux train pour redescendre (pas désagréable, du reste) :
    Du coup, quasi-obligation de repasser de nouveau une soirée en vallée, celle de Bad Ischl, ce qui m'a un tout petit peu déçu au départ, non seulement à cause de la météo pourrie, mais surtout du fait qu'en général, j'aime bien passer 5-6 jours en montagne avant d'en redescendre...
    Mais bon... Malgré la petite taille du village, comparé à Salzburg, c'était quelque part exactement la même chose : impossible de faire 50m sans tomber sur un truc géant !
    À commencer par celui-ci :
    Car à peine arrivé dans le village, je tombe devant l'église St. Nikolaus sur cette dédicace à l'un de mes compositeurs préférés, le très mystique Anton Bruckner (1824-1896), qui à part ses neufs symphonies toutes aussi géantes les unes que les autres, a aussi consacré sa vie très monastique à tenir beaucoup d'orgues, dont celui de ce village !
    Une centaine de mètres plus loin, et voilà, me voici déjà rendu devant la mythique maison Kaiservilla, celle de l'Empereur François-Joseph, très agréable à visiter :
    Et bon... Vu la suite météo totalement lamentable, je poursuis mes visites du jour en tombant "comme par hasard" sur la maison d'un autre musicien autrichien, Franz Lehar, qui apparemment, faute d'enfants, a lui aussi légué sa maison au gouvernement, tout comme Nissim de Camondo à Paris :
    Ceci dit, ce fut très cool... Car vu qu'il s'agissait de visites organisées, j'ai pu - arrivé bien en avance - discuter un bout de temps avec la guide et lui parler un tout petit peu de mon métier de pianiste, de sorte qu'en fin de compte, c'est elle qui m'a demandé de jouer sur le piano de Franz Lehar, et bref, ce fut un grand pied (avec Brahms, comme très souvent de mon côté) :
    Bon... Histoire de finir un peu la soirée, je repasse encore une fois dans l'église St. Nikolaus, et là (durant une très bonne heure), j'entends de nouveau quelqu'un qui se consacre à l'accord de l'orgue juste avant le concert du lendemain, disons, en gros, quelque chose du genre 2000 tuyaux !
    Incredible, no ? Surtout comparé à notre pays, musicalement de merde absolue, il faut bien le dire... Du coup, je me suis vengé en me rendant à un excellent restaurant du coin (achtung, très rare en Autriche !), le très réputé Sissy :
    Alors attention, parce que c'est du genre décoré à 200% baroque et rococo :
    Sauf que les prix ne sont pas du tout du même genre qu'en France dans ce style de restaurants ultra-classe, disons en gros quelque chose du genre 25€ pour l'entrée, le plat (Zander, arf, le sandre, j'adore ça !), deux Weizenbier de 50cl, un délicieux Palatschinken, et comme souvent, un ou deux expresssi dignes de l'Italie (ce qui n'était pas le cas autrefois) :
    Mais oui, 25€ pour la totale !
    Alors voici la troisième question, digne de la première : quel serait le sens très précis d'un tel drapeau (je ne parle pas de l'edelweiß, bien sûr) :
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
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    jeudi, octobre 28, 2010

    #04 : TOTES GEBIRGE

    Argh, la montagne morte...
    Quoiqu'il en soit, les gens au départ de Rettenbachalm (636m) se révélèrent comme la plupart des autrichiens en montagne, à savoir très cools, avec une belle maison, de jolis drapeaux, de belles fleurs et de très larges terrasses :
    Là encore, près de 800m de dénivelé, par contre avec non seulement de très agréables chemins, malgré la raideur des massifs, mais aussi une météo provisoirement parfaite :
    Tout ceci jusqu'à la très sympathique Ischler Hütte (1365m), un refuge de 60 places où nous devions être en gros une dizaine, comme la plupart du temps en Autriche (de sorte que j'adore m'y rendre pratiquement tous les ans) !
    Le lendemain dans ce même massif, traversée plutôt très longue jusqu'à la Hochkogelhaus (1558m), mais peu importe, vu la sublime météo pour une fois, avec de très belles vues sur le Rauhenkogel (1747m) :
    La grande croix de Hochkogel (1591m), certes vaguement périlleuse, mais ultra-simple et très bien protégée :
    Une superbe vue sur l'un des très rares glaciers de l'Est, celui du Dachstein, que j'allais rejoindre d'ici une quinzaine de jours :
    Et juste histoire de finir en pure logique concernant Salzburg, la "ville du sel", une vue d'altitude sur l'immense usine saline de Ebensee (456m) :
    Alors bon, une fois venu le surlendemain : nouvelle grande traversée via l'assez fascinant Hangender Kogel (1895m), en survolant tout au fond le fameux Traunsee :
    Sauf que cette traversée ne fut pas facile du tout, d'une part à cause de la qualité de ce calcaire très particulier qui exige pour marcher une concentration à 200% :
    D'autre part du fait que je m'attendais bien, vu l'exagération habituelle des Autrichiens en matière d'évaluation horaire, à une assez vaste durée sauf que là, à partir de 15h, je me suis payé en prime un vrai orage très proche durant quatre bonnes heures, de sorte que je suis arrivé au refuge suivant (Rinnerhütte, 1473m) complètement trempé, scotché et largué, évidemment...
    Raison de plus pour être incapable de prendre une jolie photo dans de telles conditions... Mais je crois que celle que j'ai prise du torrent le lendemain vous donnera une vague idée de ce qui a bien pu se passer la veille, assez terrifiant :
    Enfin bon... On ne peut pas toujours vivre dans le malheur, n'est-ce pas ?
    Du coup, journée très agréable en compensation le jour d'après, d'une part avec ce très joli petit lac (Wildensee, 1535m) sous une météo déjà fort plus clémente :
    Plus l'arrivée cette fois-ci plutôt rapide, genre trois heures à peine, au refuge suivant, que je vais recommander à tout le monde pour deux raisons (même si Albert-Appel-Haus est un refuge privé) :
    Deux raisons que je n'ai du reste jamais expérimentées de toute ma vie (alors que j'ai dû foutre les pieds dans 400 ou 500 refuges, en gros, depuis 1980) !
    1) Ce refuge était le seul d'Autriche à offrir, comme d'ailleurs la grande majorité des restaurants de la vallée, une salle "Nicht-Raucher" ("non-fumeurs", comme désormais - hélas - obligatoire en Allemagne, en France, en Italie, en Slovénie, etc.), mais aussi une salle "Raucher", pour les gens qui en ont envie (genre Me, Myself & I, par exemple)...
    2) Ce refuge était également l'unique que je voyais pour la première fois de ma vie, non seulement à disposer d'un piano droit extrêmement bien accordé, même en haute montagne, mais en plus de l'offrir très facilement et très gentiment à jouer à tout le monde, ce qui fut très cool pour moi, après une quinzaine de jours de manque :
    Just for fun : Toni, un violoniste professionnel qui se trouvait là m'a lui-même proposé de se voir le lendemain histoire de faire pas mal de duos... Raison pour laquelle je suis resté sans le moindre problème un jour de plus, et c'était vraiment ultra-cool :
    Allez, juste cinq dernières images pour la route - la redescente vers le très beau lac Altaussee, qui sera sûrement l'objet de l'un des prochains articles !
    À commencer par ce sommet très cool que je me suis payé le lendemain (Redender Stein, 1900m, dont vous pourrez même voir la croix sur la gauche si vous cliquez sur la photo) :
    Et ensuite le chemin vers le bas, où l'on commence à entrevoir le fameux lac :
    Ainsi que certaines cavernes, sous lesquelles le chemin passe :
    Chemin par endroit légèrement délicat, auquel hélas tout le monde n'a pas survécu dans le passé :
    Mais bon, désolé, de mon côté, j'ai encore les pieds sur terre... Et j'ai adoré arriver petit à petit près de ce fabuleux lac, qui va très certainement être l'objet de l'article #6 à venir (le #5 devant être consacré uniquement à la météo, théoriquement) :
    Alors voici la quatrième question (très à la con, certes !) : pourquoi un randonneur emportant avec lui un aussi bon sandwich que celui préparé magistralement par le gardien du refuge (à gauche) s'encombrerait-il bêtement avec un vide sachet du saucisson nul de supermarché (à droite) ?
    Bon, no problemo... Je sais que tous les grands marcheurs vont y répondre sans le moindre problème !
    Merci d'avance : jamais de réponses aux questions dans les commentaires (qui sinon seront effacées, logique)...
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